Les conférences

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Conférence 1 : L’évaluation au service des élèves et de leurs apprentissages.

Comment utiliser au mieux l’évaluation pour faire progresser tous les élèves ? Comment mettre en place une évaluation qui favorise des échanges entre parents et enseignants ? Comment limiter la comparaison entre élèves au profit d’une attention portée aux acquis de chacun ? Comment limiter les effets de l’évaluation sur les inégalités entre élèves selon leur genre, leur classe sociale ou leurs besoins éducatifs ? Et comment une évaluation destinée à mieux accompagner les élèves peut-elle prendre en compte les contraintes professionnelles des enseignants et le cadre institutionnel ? En somme, comment évaluer pour soutenir l’apprentissage des élèves ?

André Tricot est professeur de psychologie cognitive à l’Université Paul Valéry Montpellier 3 et chercheur au sein du laboratoire Epsylon. Co-président du CNESCO (Centre national d’étude des systèmes scolaires). Il s’intéresse aux apprentissages scolaires, à leurs difficultés, et à la façon d’améliorer leur mise en œuvre. En 2014-2015, il a été responsable du groupe qui a élaboré les programmes pour le Cycle 2 (actuellement en vigueur). Il a été le président du jury de la première conférence de consensus du Cnesco, sur la thématique du redoublement, puis est intervenu dans deux autres conférences de consensus et a coordonné les rapports du Cnesco « Numérique et apprentissages scolaires ».
Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il dirige la collection « Mythes et réalités en éducation » aux éditions Retz.

Conférence 2 : Intelligence personnelle et intelligence artificielle : quelle posture dans un monde porté par l’hyper-automatisation ?

Rejoignez-nous pour un aperçu du futur où l’intelligence humaine et artificielle convergent. Nous explorerons comment développer une posture proactive face aux technologies émergentes et à l’hyper-automatisation naissante. Cette session mettra en lumière des stratégies pour intégrer l’IA dans notre développement personnel et professionnel, en préparant chacun à un avenir où la technologie et l’humain coexistent en harmonie.

Christophe WILLAERT – Expert veille
Formateur et enseignant dans le supérieur sur les sujets liés au numérique et à la connaissance. Intéressé par l’informatique depuis les années 80, son parcours l’amène à exercer des postes de développeur, avant de s’orienter vers les sciences de l’information. Il a eu l’occasion de mettre en pratique ces talents dans de nombreuses organisations, notamment au sein du pôle innovation de la CCI de Région Hauts-de-France. Il accompagne aujourd’hui les organisations dans leur montée en compétences sur les enjeux numériques

Conférence 3 : Pédagogie active et hybridation : inspiration des classes collaboratives.

Vous trouvez que vos élèves ne sont pas assez actifs en cours ? Vous avez envie d’introduire du collaboratif dans votre classe, voire d’hybrider de manière efficace en les faisant travailler à distance ? Vous aimeriez aussi innover dans vos méthodes d’évaluation ? Alors ce temps de conférence, largement inspiré de la classe renversée, devrait vous inspirer. Vous y trouverez de nouvelles façons de mobiliser l’intelligence collective en travaillant sur les postures.

Jean-Charles CAILLIEZ, Hacker pédagogique et manager de l’innovation, Jean-Charles Cailliez est Directeur d’HEMiSF4iRE Design School et Vice-Président Innovation de l’Université Catholique de Lille.
Enseignant-chercheur qui travaille à l’interface entre le monde de l’université et celui des entreprises, Jean-Charles Cailliez est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches, d’un Doctorat en Sciences biologiques et d’un Executive MBA. Il est Professeur de Biologie cellulaire et moléculaire à l’Université Catholique de Lille où il enseigne en facultés de sciences, de médecine et en écoles d’ingénieurs. Il a été Vice-recteur, Doyen et Chargé de recherche pendant 15 ans à l’INSERM, puis à l’Institut Pasteur de Lille. Aujourd’hui Directeur d’HEMiSF4iRE et Vice-Président Innovation de son université, il accompagne en favorisant la transdisciplinarité les enseignants désirant pratiquer de nouvelles formes de pédagogie (classes inversées ou renversées,…).

Conférence 4 : Inspiration nordique “Great ideas grow better below zero”.

Des élèves heureux, qui apprennent tantôt dans une salle de classe, tantôt en pleine nature, des enseignants qui travaillent en équipe, des établissements scolaires performants… Souvent cités en exemples quand on parle d’éducation, les pays nordiques jouissent d’une image positive, en grande partie justifiée même si elle cache une réalité plus complexe. À l’issue d’une année d’enquête et de reportages, Sophie Blitman propose d’analyser le modèle éducatif nordique, à travers des exemples concrets. Au programme : bien-être des élèves, pédagogies actives, co-enseignement, formation à la citoyenneté… Autant de pratiques qui, certes, s’ancrent dans la culture nordique mais peuvent aussi, à bien des égards, constituer des pistes d’inspiration pour les enseignants français

Sophie BLITMAN, Normalienne et agrégée de lettres modernes, Sophie Blitman a commencé sa carrière comme professeure de français avant de devenir journaliste spécialisée dans l’éducation. A ce titre, elle a suivi les thématiques liées à l’innovation pédagogique et aux start-up EdTech pour des journaux comme L’Étudiant, Le Monde ou Les Échos. Partie vivre en Suède de 2018 à 2023, elle a mis à profit cette expérience pour aller dans les classes et publier un livre sur Les 5 piliers de l’éducation nordique (L’Étudiant Éditions).
Également autrice jeunesse, elle a écrit une trentaine de documentaires, publiés chez Auzou, Nathan, Glénat, Actes Sud… Avec toujours le même souci : piquer la curiosité des lecteurs et lectrices, grâce à une approche créative et ludique, et poser avec eux un regard citoyen sur le monde

Conférence 5 : Les pédagogies coopératives comme moyen possible d’émancipation ? De la théorie à la pratique.

Faire coopérer des élèves peut répondre à différentes intentions : développer des habilités coopératives et collaboratives, favoriser les apprentissages de chacun en répondant à la dimension sociale de l’acte d’apprendre, porter un projet politique adossé à des valeurs de fraternité et de générosité… Parmi ces intentions, celle de permettre aux élèves d’apprendre tout en s’émancipant s’inscrit dans une certaine tradition des pédagogies coopératives depuis le début du XXe siècle. Mais ces pédagogies peuvent-t-elles permettre de répondre à cette intention ? L’objet de cette conférence est de questionner ce lien entre théorie et pratique. Nous nous appuierons sur des éclairages conceptuels, des apports de la recherche sur les intérêts et limites des différentes modalités de coopération et sur des exemples de mises en œuvre de classes coopératives en collège.

Guillaume CARON. En parallèle de mes activités de professeur de mathématiques en collège et formateur d’enseignants, je suis doctorant en sciences de l’éducation à l’Université Paul Valery de Montpellier.
Mes travaux de recherche portent sur la coopération entre élèves en lien avec l’émancipation. Ils s’inscrivent dans une approche qualitative.

Conférence 6 : Les enjeux et défis de l’intelligence artificielle générative dans les rapports aux savoirs.

Cette conférence présentera l’actualité du sujet et balaiera les différents angles des usages de l’Intelligence Artificielle. Les thèmes clés de la conférence vont donc décrypter les chamboulements en cours et à venir : • Les promesses de l’I.A une prophétie auto réalisatrice, • Les impacts non maîtrisés de l’I.A, • La place de l’I.A dans l’éducation, • Les usages de l’I.A, • La métamorphose de l’éducation et de la formation, • Le nouveau rôle des formateurs et des enseignants.

Denis Cristol, Chercheur en sciences de l’éducation sur l’apprenance collective, les apprentissages professionnels informels. Auteur de 24 ouvrages sur le management, la formation, le leadership et l’intelligence collective, dont Apprendre à l’ère de l’intelligence artificielle – Révolution, défis, opportunités, à paraître janvier 2024

Conférence 7 : Une humanité numérique à construire entre promesses et nécessités, entre urgence et patience.

Les différentes crises, que nous avons vécues ces dernières années, ont fait croître un espoir de renouveau quasi-automatique pour le « monde d’après » dans lequel le numérique aurait une place importante à jouer. « Rien ne sera plus jamais comme avant » prédisait l’augure. Pourtant, le débat sur le numérique était déjà bien présent dans le monde d’avant – en particulier dans son école, ses enseignants et ses apprenants – et faisait déjà couler beaucoup d’encre entre discours enthousiasmants, résistances farouches et déconvenues fracassantes, entre les potentiels des TICe et les nécessités de faire évoluer leurs contextes d’implantation. Selon nous, on a généralement tenté d’ajouter une couche technologique (un emplâtre) aux habitudes de transmission des savoirs prises à l’époque où le livre était rare. L’école (au sens large) demande une révision bien plus profonde. D’espace « privé » en lieu et temps, elle devient plus que jamais espace d’écolage pour la société complexe, espace flexible pour un apprentissage toute la vie durant, un apprentissage à la reconstruction permanente de savoirs au sein de collectifs. Les classes inversées, les Learning-Lab, les « tiers lieux d’éducation, d’apprentissage, d’échanges, de rencontres, de découvertes, et d’expérimentations » … nous montrent le chemin mais la route sera longue. Il ne s’agit en effet pas tant d’outils, de méthodes que de changements de mentalités. La nécessité de ces changements, de ces états d’esprit est évidente, les technologies sont là au moment opportun (à la fois cause et solution, à la fois poison et remède comme dirait Socrate) … tout y est. Oui, mais quels sont alors les moteurs et les freins de l’innovation ? Les mutations seront lentes (ré-apprendre la patience à l’ère du numérique) et le danger de fossilisation des pratiques nous guette. Les enjeux sont énormes et finalement « les technologies nous ont condamnés à devenir intelligents » (M. Serres).

Marcel Lebrun, docteur en Sciences, est actuellement professeur en technologies de l’éducation et conseiller pédagogique au LLL, Louvain Learning Lab de l’UCL (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve, Belgique). Il accompagne les enseignants dans le développement de dispositifs technopédagogiques à valeurs ajoutées pour l’apprentissage. Président de l’Association Internationale de Pédagogie Universitaire (AIPU), il participe à plusieurs recherches à l’échelon national et européen, en particulier sur les effets et les conditions d’impacts des TIC sur l’apprentissage et la formation. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les rapports entre technologies et pédagogies.

Conférence 8 : Nourrissons l’étincelle de créativité à chaque étape de l’éducation.

Imaginez une salle de classe où chaque étincelle d’idée est nourrie, où la passion des professeurs devient le carburant de la créativité. Aujourd’hui, je vous invite à explorer le pouvoir de cultiver cette flamme intérieure chez nos élèves, car l’étincelle allumée tôt peut devenir le feu de la confiance en soi et de la créativité, guidant nos étudiants à chaque étape de leur parcours éducatif. La créativité n’est pas limitée à l’enfance, elle peut être cultivée à tout âge, dans chaque classe, à chaque instant. Prêts à allumer la flamme de l’inspiration ensemble

Arnaud COLLERY, CEO & Co-founder Humanava, est un conférencier motivationnel, animateur et coach expert du bonheur au travail, du développement personnel et de l’intelligence émotionnelle. Spécialiste de l’audace, il est un catalyseur du changement personnel et organisationnel. Arnaud est un entrepreneur aux multiples facettes. Il est à la fois artiste, auteur, formateur et homme d’affaires dans le domaine technologique et dans l’organisation d’événements.

Conférence 9 : Enseigner comment apprendre, un enjeu pour la réussite éducative de tous les élèves.

Grégoire Borst est Professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l’éducation et Directeur du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Education de l’enfant (CNRS). Il a obtenu sa thèse en 2005 à l’Université Paris Sud et a intégré le LaPsyDÉ en 2010 après 4 ans de de post-doctorat à l’Université d’Harvard. Ses recherches s’intéressent au rôle des fonctions cognitives de haut niveau (métacognition, planification, résistance aux automatismes, régulation émotionnelle) dans le développement cognitif et socio-émotionnel et dans les apprentissages scolaires chez l’enfant, l’adolescent et le jeune adulte en combinant des approches comportementales et de neuroimagerie (EEG, NIRS, IRM). Auteur de plus de 70 articles scientifiques, il est également auteur de différents ouvrages de pédagogie (Le cerveau et les apprentissages par exemple) mais aussi d’ouvrages grand public (Mon cerveau – Questions/Réponses). Grégoire Borst travaille en étroit collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’éducation et est membre du Bureau International de l’Education (IBE – UNESCO).

Conférence 10 : Apprendre pour s’adapter à l’accélération de la société…

La société contemporaine est marquée par l’accélération des changements sociaux et technologiques ainsi que des rythmes de vie. Elle lance le défi d’apprendre constamment et à un rythme soutenu, mais au risque d’acquisitions superficielles et éphémères bien que directement actionnables en situation. Jusqu’à quel point ce défi est-il soutenable ? Existe-t-il une alternative à une telle conception de l’apprentissage ? De quels leviers disposons-nous pour apprendre autrement, tout en répondant à cette exigence d’adaptation. Lors de cette conférence, Annie Jézégou apporte quelques principales réponses.

Annie Jézégou est Professeur des Universités à l’Université de Lille depuis 2013, laboratoire CIREL (équipe Trigone) et département des sciences de l’éducation et de la formation. Chercheur et expert scientifique en e-Formation des adultes et des jeunes adultes

Conférence 11 : Enseigner comment apprendre, un enjeu pour la réussite éducative de tous les élèves.

Conférence 12 : Comprendre le cerveau pour mieux enseigner.

Au cours des dernières années, les connaissances sur le cerveau humain ont considérablement progressé. Nous savons aujourd’hui que, pour apprendre de nouvelles choses, le cerveau doit changer. Ces changements cérébraux sont influencés par un ensemble de facteurs. Mieux connaître ces facteurs peut aider à choisir des stratégies d’enseignement plus efficaces. Lors de cette conférence, nous verrons trois principes concrets pouvant aider à rendre l’enseignement mieux adapté au fonctionnement du cerveau.

Steve MASSON est professeur à l’Université du Québec à Montréal et codirecteur du Laboratoire de recherche en neuroéducation. À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, il étudie les mécanismes cérébraux liés aux apprentissages scolaires et à l’enseignement. Il a publié le livre « Activer ses neurones : pour mieux apprendre et enseigner » aux Éditions Odile Jacob.

Conférence 13 : Pourquoi et comment créer une expérience d’apprentissage ?

Nous devons aujourd’hui mettre à jour notre modèle éducatif pour se donner les moyens de former de manière efficace un grand nombre d’étudiants, de reconversions professionnelles ou encore pour maintenir certains profils en emploi. Après avoir posé les enjeux d’une conception de l’apprentissage comme expérience et présenté le modèle hybride pour proposer un modèle d’apprentissage conforme aux usages des étudiants, nous présenterons les possibles utilisations des nouvelles technologies dans la scénarisation d’une formation et la construction des compétences.

Geoffrey Martinache est co-fondateur et directeur général en charge de la pédagogie et de l’innovation du groupe HEADN dont la mission est de permettre à chacun de trouver un métier qui fait du sens en donnant aux entreprises les compétences dont elles ont besoin pour mettre en place les transitions exigées par notre société. Son expérience en innovation pédagogique, en digital learning et en management de campus l’ont conduit à adapter notre système éducatif aux besoins des entreprises et aux nouveaux usages des étudiants en développant une expérience d’apprentissage expérientielle, engageante et collaborative basée sur les capacités d’hybridation des différentes formes d’intelligences. Il enseigne dans plusieurs grandes écoles.

Conférence 14 : Intelligence personnelle et intelligence artificielle : quelle posture dans un monde porté par l’hyper-automatisation ?

Christophe WILLAERT – Expert veille

Formateur et enseignant dans le supérieur sur les sujets liés au numérique et à la connaissance. Intéressé par l’informatique depuis les années 80, son parcours l’amène à exercer des postes de développeur, avant de s’orienter vers les sciences de l’information. Il a eu l’occasion de mettre en pratique ces talents dans de nombreuses organisations, notamment au sein du pôle innovation de la CCI de Région Hauts-de-France. Il accompagne aujourd’hui les organisations dans leur montée en compétences sur les enjeux numériques

Conférence 15 : Enseigner avec les sciences cognitives.

La recherche dans le domaine des sciences cognitives apporte aujourd’hui beaucoup de données probantes sur les stratégies d’apprentissage. Certaines sont plus efficaces que d’autres. Disposer de connaissances dans ce domaine permet de revisiter ses pratiques pédagogiques pour permettre à tous les élèves de mieux réussir. Attention cependant aux neuromythes : ces croyances tenaces et fausses sur le cerveau.

Frédéric Guilleray est professeur agrégé de Sciences de la Vie, de la Terre et de l’Univers et chargé de mission auprès du Conseil Scientifique de l’Education nationale, dans le groupe de travail « Métacognition et confiance en soi ». Titulaire d’une licence et d’une maitrise de sciences cognitives, il intervient également comme formateur sur la thématique des « sciences cognitives dans les situations d’apprentissage ».

Conférence 16 : Le sens de l’autorité ? Comment l’éducation répond-elle aux besoins de l’enfant ?

A tous les niveaux d’un système éducatif devenu complexe, l’autorité est contestée, souvent délégitimée. La succession des polémiques appelle un renouvellement du regard porté sur la relation éducative, au-delà des clivages entre « éducation bienveillante » et « retour à la discipline ». Intitulé « Autorité(s) en crise(s) », le cycle d’étude initié par VersLeHaut est consacré à l’autorité dans les relations éducatives. Cette réflexion s’appuie sur de nombreux témoignages et initiatives menées dans le vaste réseau d’acteurs éducatifs que fédère VersLeHaut.

Stephan Lipiansky est chef de projet chez VersLeHaut – Un think tank dédié aux jeunes et à l’éducation. Normalien, ancien professeur agrégé en Economie. Contributeur à la pensée sur les questions éducatives, sur la justice sociale, l’égalité des chances, la fonction politique de l’éducation… Rapporteur de l’étude « Le sens de l’autorité. Idées et initiatives pour soutenir la relation éducative » pour le think tank VersLeHaut. Dans cette publication, il en décrypte les enseignements au regard de la persistance de pratiques humiliantes vis-à-vis des enfants mais aussi des familles dans l’exercice de l’autorité éducative.

Conférence 17 : Comment s’appuyer sur les savoirs des autres, de tous ?

Comment en classe, en quartier, en ville partager davantage les savoirs ? La force de la réciprocité pour apprendre et transmettre, se relier et se reconnaître, agir et être citoyen. Intervention interactive s’appuyant sur une expérience.

Claire Héber-Suffrin, enseignante et formatrice, docteur en sciences de l’éducation, est cofondatrice des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs®. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages dont Penser, apprendre, agir en réseaux ; Partager les savoirs ; Échanger les savoirs à l’école.

Conférence 18 : Une jeunesse en quête de confiance.

Face aux bouleversements et aux menaces qui pèsent sur son avenir, l’éducation peut-elle apporter des nouvelles réponses à une jeunesse en quête de confiance ? Et puis d’ailleurs, confiance en qui, en quoi ? Confiance en soi, dans les autres dans l’avenir !

Guillaume PRÉVOST est délégué général de VersLeHaut depuis la rentrée 2021. Après des études universitaires de philosophie et de logique mathématique, il rejoint la Marine nationale en 2006, embarqué notamment au sein des forces sous- marines. Il intègre en 2016 l’École Nationale d’Administration (promotion « Louise Weiss ») et s’oriente vers les politiques éducatives, au sein de la Direction générale de l’enseignement scolaire. A partir de 2018, il coordonne la conception et le déploiement du projet présidentiel de Service National Universel. Lancé en 2015 avec l’ambition de nourrir le débat public, les décideurs et les acteurs de l’éducation, VersLeHaut est le think tank dédié aux jeunes et à l’éducation.

Conférence 19 : S’ajuster au cœur de l’activité d’enseignement-apprentissage. Construire une posture d’ajustement.

Cette conférence permettra de revenir sur la notion d’ajustement en pédagogie, de ses origines en sciences de l’éducation et de la formation aux usages scientifiques actuels pour la recherche ou la formation. Cette notion est majoritairement issue des travaux de Dominique Bucheton, articulée à celle de geste professionnel, pour appréhender l’agir enseignant en classe, notamment à l’aune du multi-agenda de macro-préoccupations enchâssées. Il s’agit de comprendre ce que fait l’enseignant pour s’ajuster aux élèves, à leurs réactions, parfois prévisibles, ou au contraire imprévisibles, à leurs besoins d’apprentissage, afin de les faire progresser. Une approche micrologique des ajustements permet de questionner les gestes professionnels d’observation et d’écoute, des enseignants, des formateurs, ou de tous les professionnels des métiers d’interaction humaine. Ce modèle apporte un éclairage nouveau sur une posture professionnelle partagée par beaucoup, lorsqu’il s’agit de mettre en place des adaptations, des régulations ou des ajustements, dans une forme d’agilité ou de flexibilité pédagogique.

Éric Saillot est professeur des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’université de Caen Normandie (laboratoire CIRNEF). Ancien enseignant spécialisé, il mène aujourd’hui des recherches dans le domaine de l’analyse de l’activité enseignante, que ce soit avec l’approche de la didactique professionnelle, ou dans une démarche clinique et ergonomique qui vise à comprendre les préoccupations des acteurs du terrain.Éric Saillot est professeur des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’université de Caen Normandie (laboratoire CIRNEF). Ancien enseignant spécialisé, il mène aujourd’hui des recherches dans le domaine de l’analyse de l’activité enseignante, que ce soit avec l’approche de la didactique professionnelle, ou dans une démarche clinique et ergonomique qui vise à comprendre les préoccupations des acteurs du terrain.

Conférence 20 : L’avantage stratégique de l’Organisation Apprenante : sa finalité et ses principes de mise en œuvre.

Dans des environnements toujours plus incertains et en changements rapides, la capacité à apprendre, voire même la capacité « d’apprendre à apprendre », est une condition d’épanouissement et de performance pour l’individu et elle constitue alors le premier levier stratégique du développement durable de l’organisation. Il ne s’agit pas seulement pour l’Organisation Apprenante de développer un « apprentissage adaptatif » pour seulement survivre, mais bien de transcender les conditions et les contraintes par un « apprentissage génératif » qui renforce sa capacité à « créer son futur ».

Eric Mellet est Coach, Consultant, Facilitateur et Conférencier, son approche vise à allier performance économique, quête de sens et épanouissement des potentiels individuels et collectifs. Riche d’une expérience opérationnelle de 30 ans à L’Oréal et d’un Master de Recherche en Psychologie Positive Appliquée au travail, il accompagne les transformations organisationnelles et individuelles en replaçant l’humain et l’intelligence collective au cœur de sa démarche. Co-fondateur du collectif POP (Positive Organisations & People), il est également président de l’association SOL France (Société pour l’Organisation Apprenante).

Conférence 21 : Enseigner avec les sciences cognitives.

Quelles sont les stratégies efficaces pour aider tous les élèves à mieux apprendre ? La recherche dans le domaine des sciences cognitives apporte aujourd’hui beaucoup de données probantes sur les stratégies d’apprentissage. Certaines sont plus efficaces que d’autres. Disposer de connaissances dans ce domaine permet de revisiter ses pratiques pédagogiques pour permettre à tous les élèves de mieux réussir. Attention cependant aux neuromythes : ces croyances tenaces et fausses sur le cerveau.

Frédéric Guilleray est professeur agrégé de Sciences de la Vie, de la Terre et de l’Univers et chargé de mission auprès du Conseil Scientifique de l’Education nationale, dans le groupe de travail « Métacognition et confiance en soi ». Titulaire d’une licence et d’une maitrise de sciences cognitives, il intervient également comme formateur sur la thématique des « sciences cognitives dans les situations d’apprentissage ».

Conférence 22 : La Réforme des lycées professionnels

Une vision prospective adossée à l’existant, une réflexion systémique et des leviers nouveaux, un parcours de l’élève vers sa réussite plus adapté à chaque réalité locale.

David Hélard – Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche – Responsable du pôle voie professionnelle et apprentissage